Saïd Boudour confronté à des accusations de terrorisme pour son activisme en faveur des droits humains
Timeline
3 décembre 2023 : le tribunal de Dar El Beida prononce l’acquittement en faveur de Saïd Boudour ainsi que des autres personnes poursuivies pour « enrôlement dans une organisation terroriste ».
Décembre 2022 : les membres de la LADDH apprennent sur les réseaux sociaux que leur organisation a été dissoute en juin 2022.
4 août 2022 : le tribunal pénal spécialisé d’Alger rejette un appel visant à lever le contrôle judiciaire du journaliste et défenseur des droits humains Saïd Boudour.
29 juin 2022 : le tribunal administratif d’Alger ordonne la dissolution de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme sans en informer ses membres.
Novembre 2021 : Saïd Boudour est acquitté en appel pour le chef d’« insulte à l'encontre du régime» pour lequel il avait été condamné en première instance en mars 2020.
17 septembre 2021 : le dossier de Saïd Boudour est transféré au niveau du pôle anti-terroriste d’Alger du tribunal Sidi M’hamed.
17 juin 2021 : plusieurs titulaires de mandats au titre des procédures spéciales de l’ONU, expriment de vives inquiétudes concernant le harcèlement judiciaire à l’encontre de Saïd Boudour, Jamila Loukil et Kaddour Chouicha.
29 mai 2021 : les services de sécurité empêchent Saïd Boudour de couvrir pour le compte de Radio M la visite de l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie à Oran.
29 avril 2021 : Saïd Boudour est poursuivi pour « enrôlement dans une organisation terroriste ou subversive active à l’étranger ou en Algérie ». Il est placé sous contrôle judiciaire et doit se présenter au poste tous les 15 jours.
23 avril 2021 : Saïd Boudour est brutalement arrêté alors qu’il couvre une manifestation du Hirak à Oran. Accusé de terrorisme et de complot contre l’Etat, il est mis en garde à vue.
10 mars 2021: le tribunal de première instance d'Oran acquitte Saïd Boudour du chef d'accusation de « diffamation » et le condamne à une peine de deux mois d'emprisonnement avec sursis accompagnée d'une amende de 20’000 Dinars pour le chef d’inculpation d’« insulte à l'encontre du régime» ; la défense a interjeté appel.
1er mars 2021: Saïd Boudour est incarcéré dans l’attente d'être rejugé par le tribunal de première instance d’Oran.
24 novembre 2020: Le tribunal d'Oran condamne par contumace Saïd Boudour à un an de prison et 50’000 Dinars algérien (environ 325 Euros).
26 août 2020: MENA Rights Group porte à l’attention du Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression le cas de Saïd Boudour.
10 mars 2020 : La chambre d’accusation du tribunal d’Oran abandonne une partie des charges contre Saïd Boudour et renvoit l’affaire devant le tribunal correctionnel.
10 janvier 2020 : Le juge d'instruction de la 5ème chambre du tribunal d'Oran a transféré son dossier vers la section criminelle du tribunal.
15 octobre 2019 : la chambre d’accusation du tribunal d’Oran décide de placer en détention provisoire Saïd Boudour.
7 octobre 2019 : Saïd Boudour est inculpé entre autres d' « atteinte au moral des troupes » et « atteinte à l’intégrité du territoire national et à l’unité nationale ».
6 octobre 2019 : Saïd Boudour est arrêté et interrogé par la police au siège de la sûreté à Oran à propos de posts Facebook critiques vis-à-vis des autorités.