Un cyberjounaliste condamné à deux mois de prison avec sursis pour outrage à corps constitué
Timeline
10 mars 2020: Le tribunal de première instance d'Oran acquitte Saïd Boudour du chef d'accusation de « diffamation » et le condamne à une peine de deux mois d'emprisonnement avec sursis accompagné d'une amende de 20’000 Finars pour le chef d’inculpation d’« insulte à l'encontre du régime» ; la défense a interjeté appel.
1er mars 2021: Saïd Boudour est incarcéré dans l’attente d'être rejugé par le tribunal de première instance d’Oran.
24 novembre 2020: Le tribunal d'Oran condamne par contumace Saïd Boudour à un an de prison et 50’000 Dinars algérien (environ 325 Euros).
26 août 2020: MENA Rights Group porte à l’attention du Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression le cas de Saïd Boudour.
10 mars 2020 : La chambre d’accusation du tribunal d’Oran abandonne une partie des charges contre Saïd Boudour et renvoit l’affaire devant le tribunal correctionnel.
10 janvier 2020 : Le juge d'instruction de la 5ème chambre du tribunal d'Oran a transféré son dossier vers la section criminelle du tribunal.
7 octobre 2019 : Saïd Boudour est inculpé entre autres d' « atteinte au moral des troupes » et « atteinte à l’intégrité du territoire national et à l’unité nationale ».
6 octobre 2019 : Saïd Boudour est arrêté et interrogé par la police au siège de la sûreté à Oran à propos de posts Facebook critiques vis-à-vis des autorités.