Détention d’un syndicaliste algérien poursuivi abusivement pour « terrorisme »
Timeline
23 avril 2025 : MENA Rights Group, la Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP) et le Centre de Justitia pour la Protection Légale des Droits Humains envoient un appel urgent à plusieurs titulaires de mandats de procédures spéciales de l’ONU concernant la situation d’Ali Mammeri.
27 mars 2025 : la garde à vue de Mammeri est levée et est poursuivi sur la base des articles 87 bis 1, 87 bis 4 et 87 bis 5 du Code pénal ainsi que les articles 34 et 39 de l'Ordonnance n° 21-09 du 8 juin 2021 relative à la protection des informations et des documents administratifs.
26 mars 2025 : lors d’une visite de son conseil, Mammeri affirme avoir subi des actes de torture.
22 mars 2025 : le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées est informé de la disparition forcée de Mammeri depuis le 19 mars 2025.
19-23 mars 2025 : Mammeri est détenu au secret.
19 mars 2025 : Mammeri est arrêté sur son lieu de travail à Oum El Bouaghi par des agents en civil.
16 juillet 2024 : Mammeri demande à être réintégré dans ses fonctions d’origine.
28 juin 2024 : Mammeri est transféré de son poste initial à la direction de la culture et des arts de la wilaya d’Oum El Bouaghi vers un poste vide de contenu, relevant davantage d’une exclusion professionnelle que d’une véritable réaffectation.
17 juin 2024 : Mammeri est désigné comme délégué syndical auprès du ministère de la Culture et lance une campagne de syndicalisation dans le secteur culturel.