La famille d'Ahmed Boulares, disparu en Algérie, réclame vérité et justice
Timeline
15 février 2023 : MENA Rights Group soumet le cas d’Ahmed Boulares au Comité des droits de l'homme des Nations Unies au nom de sa famille.
2014 : La brigade de gendarmerie de Larbaa rencontre le père de Boulares pour lui demander de signer des documents attestant de la mort de son fils.
31 octobre 2012 : Le cas d'Ahmed Boulares est soumis au Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI).
19 janvier 2012 : Le tribunal de Larbaa rend une décision déclarant le décès d’Ahmed Boulares.
2008 : Un ancien officier de la Sécurité militaire affirme avoir mené une enquête en 1996 concluant que Boulares avait été exécuté sommairement après avoir été torturé.
2004 : L’épouse de Boulares demande l’intervention de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme, de la gendarmerie d’Ain Naadja, et envoie des lettres à la présidence de la République, au bureau du premier ministre, aux ministères de la Justice et de l’Intérieur.
1996 : Le père de Boulares est informé de manière informelle que son fils est en vie et serait détenu à la prison militaire de Blida.
1995 : Le père de Boulares s’enquiert du sort de son fils à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, où on lui apprend que son fils a été tué.
Juillet-août 1994 : La Sécurité militaire effectue plusieurs perquisitions dans différents domiciles de la famille Boulares.
5 juillet 1994 : Boulares est arrêté par des membres de la Sécurité militaire.